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Ruben Hardin Adler « la mémoire est le scribe de l'âme. »
NOM(S) adler. patronyme épris d'une connotation britannique. une odeur unique des rues londonienne. révélateur d'une richesse incommensurable dont les finances a permis l'élévation de cette famille. PRÉNOM(S) pour le commun des manants, il est hardin. l'homme de charme. consommateur de glace, au point de rendre vulnérable. beau sourire, l'unique archange, le cardinal de l'hiver, celui qui dans sa traîne promène l'ombre. et ruben cet homme oublié. ÂGE trente-cinq hivers fragiles et délicats cueillant sa chair meurtrie par le temps, ce temps qui passe, s'écoule, joue entre les paresses de chaque visage, les iris de chaque regard, les pores de chaque corps. sous les rires traîtres de l'hiver. DATE ET LIEU DE NAISSANCE un trois décembre à londres. NATIONALITÉ brittanico-américain. STATUT CIVIL il ne connaît rien à l'amour, seulement quelques effluves de passion, rien d'une telle ampleur qui saurait fondre sa cage thoracique. ORIENTATION SEXUELLE il se sait hétérosexuel, pour avoir connu des simples amours d'enfance et d'adolescence et n'a jamais ressenti le moindre changement à cet égard. MÉTIER cadre d'une companie de garde du corps avec son co-dirigeant nate. également auteur de la ruben's association. CLASSE SOCIALE aisément riche. CARACTÈRE adorablement chieur. c'est c'gars la cigarette à la bouche, le sourire en coin qui ne dit rien. il attend jusqu'à ce que tu craques. jubilation malvenue pour cet homme au charisme réputé. bref, c'est un con. mais un gentil con. hardin, il est de ceux difficile à cerner. de ceux qu’on prétend connaître sans jamais réussir à démêler le faux du vrai, de ceux qui troublent, nous glissent entre les doigts et dont les premières impressions laissent ce goût amer d’inachevé au creux de la langue. hardin c’est les apparences de gendre idéal, agréable, charmant et charmeur qui manie les mots pour méprendre, manipuler les âmes innocentes et faire adhérer dans son sens. hardin il souffle le chaud et le froid. c’est celui qu’on apprécie autant qu’on déteste, qu’on voudrait voir exceller, réussir autant que se détruire. hardin c’est l’apparence du golden boy matérialiste aux ambitions trop imposantes. c’est le calme réfléchi, la diplomatie, le sang-froid à toute épreuve, les paroles incisives et la capacité de tirer profit de toute situation. c’est être observateur mais aussi borné, mauvais perdant, rancunier envers ceux qui ne sont plus dignes d’une quelconque loyauté. hardin, il est de ceux qu’on croit trop imbu pour être suffisamment cultivé, trop matérialiste pour être humain et faire fonctionner le palpitant sous la cage thoracique. pourtant l'adler a appris à finement contrôler son image, ne rien laisser transparaître autre que cette façade lisse et sans accroc, trop brillante et trop clinquante pour être véritable. carapace sur laquelle glisse l’hypocrisie d’un monde à l’opulence scandaleuse dans lequel il a été moulé, façonné et dont il a longtemps abusé sans scrupule. la vérité, c’est que hardin, il est simplement humain. l’humain qui fait des erreurs, l’humain qui regrette sous les coups d’une culpabilité assassine. l’humain sans demi-mesure, qui déteste aussi fort que l’on peut aimer. qui souffre de sa solitude. et des pertes...
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et voila |
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puis-je ? |
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évidemment, tu as une idée ? |
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of course jeune enfant tu as une idee? |
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