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 plaisir coupable // HARDIN


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Diane Leiningen

Diane Leiningen
À SF depuis : 23/08/2017
Messages : 22 Dollars : 24


« plaisir coupable // HARDIN »
(Mar 29 Aoû - 12:08)
Vendredi soir. Il est vingt heures passées. La semaine éprouvante de boulot peut se lire sur les traits fatigués de ton visage. Tu as tenté de cacher cette misère comme tu le pouvais avec du maquillage, histoire de ne pas lui paraître trop désagréable. L'idée de t'être faite belle pour Hardin te gêne légèrement, mais tu l'as tout de même fait. Par habitude. Par envie. Tu as sortie une ancienne robe de ton placard, le genre de robe que ton défunt mari adoré te voir porter. Et cette seule pensée suffit à te mettre la boule au ventre. Quand hier, Hardin t'a appelé pour te proposer de vous voir au restaurant, tu as sauté sur l'occasion sans trop réfléchir à ce que cela pouvait signifier. Se voir, entre amis, c'était tout à fait normal. Se voir, entre amis, dans un restaurant de luxe, c'était autre chose. Bien sûr, l'idiote qui avait choisi le 20spot, c'était toi. Le genre d'endroit que peu de monde pouvait se payer. Tu comptais payer de ta poche, bien évidemment. Tu étais celle qui avait choisi ce lieu, tu devais être celle qui sorte le porte-feuille. Et puis, laisser l'homme payer, ça fait un peu cliché de premier rencard. Il faut que cette soirée sonne comme un dîner entre amis. Pas comme un dîner en tête à tête.
Vendredi soir. Il est vingt heures passées. Et tu fouilles dans ton sac pour trouver un briquet qui fonctionne. Plus jeune, quand tu plongeais encore dans l'innocence de l'adolescence, tu avais commencé à fumer. Fumer pour faire comme les autres, fumer pour faire la petite rebelle auprès des parents. Ce n'est qu'après ton mariage avec Pietro que tu avais arrêté cette mauvaise habitude, lui qui détestait l'odeur du tabac froid. Mais maintenant qu'il n'est plus là, la mauvaise habitude est revenue, plus tenace qu'avant. Il fait frais, et bien entendu tu n'as pas pensé à prendre une veste. Tu frisonnes, fumant nerveusement en regardant de gauche à droite. Priant presque pour qu'il arrive au plus vite. La réservation a été faite pour 20h30. Une micro seconde de retard dans ce genre d'établissement, et vous serez mis dehors. Enfin, le moteur d'une voiture se fait entendre, et tu le vois se garer près de l'entrée. En voyant sa tête sortir du véhicule, un sourire instantané vient à ton visage. Sourire bien trop grand que tu tentes de calmer. Après tout, ce n'est qu'un simple ami qui arrive. Parce qu'il y a du monde autour de toi. Parce que tu as des réflexes un peu idiots, tu lèves ton bras et le secoue comme une enfant au milieu de la foule. Et pendant qu'il se rapproche, tu en profites pour vite écraser ta cigarette sur le rebord de la poubelle pour ensuite l'y jeter. Une femme, cigarette à la bouche, ça ne fait pas très glam. Et quand enfin Hardin et ses beaux yeux arrivent à toi, tu ne peux plus retenir ce grand sourire que tu freines depuis toute à l'heure. « Bonsoir monsieur le retardataire. »
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R. Hardin Adler

R. Hardin Adler
À SF depuis : 23/08/2017
Messages : 42 Dollars : 127


plusieurs fois t'avais changé de chemises. bleu. blanc. veste. ou pas. cravate. noeud. ou rien. tout semblait confus dans tes pensées. pourtant ce n'était qu'un diner. un repas rien d'extravagant. rien de malsain. mais tu ne pouvais t'empêcher de vouloir t'apprêter de manière élégante comme pour espérer éblouir la jeune femme avec qui tu y allais. diane. belle et élégante. sans exception. mais elle était la femme d'un ami. d'un défunt ami. il avait insisté pour que tu prennes soin de sa bien-aimée. mais désormais n'y avait-il pas d'autres raisons qui te pousser à la côtoyer davantage. n'était-ce pas malsain de profiter de cette requête pour pouvoir passer du temps en sa compagnie ? tu te sentais coupable. mais également frustré.parce qu'elle était là. près de toi. son odeur, son sourire. tel qu'une sensation de folie. une euphorie incontrôlable. et ça te faisait du bien. oubliant tous tes soucis, ton passé. et son passé. comme s'il n'y avait plus qu'elle et toi. mais dès lors que tu commençais à éprouver un désir indécent à son égard, tu voyais le visage de son mari. et tu t'en voulais. ce soir la routine serait la même. mais peu importait tant l'instant d'avant te satisfaisait. finalement tu optes pour la chemise blanche sans cravate, ni noeud avec une veste. après tout vous alliez manger dans un restaurant chic autant s'accommoder à l'ambiance. une fois prêt tu quittas ton appartement. cigarette dans la main gauche, volant dans la main droite. t'étais presque nerveux. parcourant la ville pour parvenir au lieu de rendez-vous. tu jetas la cigarette avant de sortir de la voiture. t'avais de la chance l'odeur n'avait pas imprégné tes vêtements. tu sortis. elle était là. seule au milieu de ces buildings. divinement ravissante. trop séduisante. un grand sourire et tu oublies ta gêne des quelques minutes dernières. tu marches dans sa direction. le sourire également aux lèvres. que veux-tu j'aime me faire désirer. que tu lâches avec humour. surtout par toi. tu lui tends ton bras pour qu'elle insérait le sien avant de vous dirigez vers le restaurant. comme un couple. mais cela ne paraissait pas malsain, au contraire. en toute amitié. as-tu passé une bonne journée ? demandes-tu au moment où vous vous mettiez en marche. tu voulais qu'elle te parle d'elle. de sa vie. de sa journée. de tout. prêt à l'écouter pendant des heures tant sa voix t'apaise. vous arriviez enfin à la réception. quelques personnes étaient déjà attablées. un employé vient jusqu'à vous et tu l'informes : nous avions réservé au nom d'adler pour vingt heures et demi. il regarda son carnet et hocha la tête avant d'indiquer de le suivre. traversant la salle jusqu'à votre table, tu pouvais remarquer quelques regards se diriger vers vous. ou plutôt vers diane. sa silhouette vénusté en attiré plus d'un. toi le premier.
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 plaisir coupable // HARDIN






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