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 ARIANE MAEVA HARRIS (Katheryn Winnick)


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A. Maeva Harris

A. Maeva Harris
À SF depuis : 24/09/2017
Messages : 3 Dollars : 3




Ariane Maeva Harris
« tu es trop talentueuse pour gâcher ta vie. »



NOM(S) harris. PRÉNOM(S) ariane, maeva. ÂGE 34 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE 24 juin 1983, paris, france. NATIONALITÉ française, anglaise. STATUT CIVIL célibataire. ORIENTATION SEXUELLE bisexuelle. MÉTIER lobbyiste.  CLASSE SOCIALE aisée CARACTÈRE déterminée, têtue, capable de faire d'énormes sacrifices, ainsi que des choix très difficiles, efficace, brillante, manipulatrice, solide, solitaire, séductrice, pleine de regrets, calme, diplomate, concentrée, impulsive, joueuse, courageuse, gourmande, créative, rancunière, féroce.


Elle vit à l'hôtel, dans le quartier d'affaire. Elle n'a pas de chez elle à proprement parler, et n'en ressent pas spécialement le besoin pour l'instant ▪️ Elle est truffée d'appareils technologiques : Iphone, Ipad, montre connectée... Elle n'est jamais loin de l'un de ces appareils, il s'agit de ses outils de travail, et elle ne quitte jamais vraiment son travail ▪️ Elle possède un tatouage en bas des reins, sur sa hanche droite. Très peu de personne en connaisse l'existence, il s'agit d'une rose, sans couleur, entourée d'un serpent. Il est assez discret, mais elle y tient. Une connerie de jeunesse qu'elle ne regrette pas tellement ▪️ Elle est allergique au lactose, ce qui est terrible car elle adore la glace et le fromage. Un moindre mal depuis qu'elle vit aux États-Unis ▪️ Elle ne se laisse pas facilement toucher, même de façon anodine, et encore moins le ventre ▪️ Elle porte des lunettes pour lire, ce qui lui donne un faux air fragile qui disparait dés qu'elle ouvre la bouche ▪️ Elle prend souvent des anxiogène-lytique, ainsi que des stimulants car elle est insomniaque et que son boulot demande beaucoup d'engagement, de concentration et de performance ▪️ Elle est toujours bien apprêtée, c'est une femme qui prend soin d'elle au delà des ses obligations professionnelles qui l'obligent à toujours être propre sur elle ▪️ Elle possède un tic nerveux, lorsqu'elle tient un stylo en main, elle ne peut s'empêcher de le faire tourner entre ses doigts pour être pleinement concentrée. Cela énerve beaucoup ses collègues, mais lorsque les épiphanies tombent, tout le monde oublie combien cela est enfantin.




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katheryn winnick
kettricken


SF, tu l'aimes ou tu la quittes Ariane a déménagé à San Francisco pour entamer ses études supérieures, poussée par un père désireux de la voir au meilleur de son potentiel. Aujourd'hui, elle ne se voit pas quitter la ville dans laquelle elle s’épanouit professionnellement. Elle est reconnue dans son métier, très bien reconnue même, et ne compte pas être mise de côté de si tôt.

tell me something i don't know PSEUDO canou. PRÉNOM cannelle. ÂGE 21 ans. PAYS #TeamFrance. INVENTE/SCENARIO tout droit sortie de ma tête (et un peu du film Miss Sloane aussi, soyons honnête) OÙ AS TU CONNU LE FORUM? sur PRD CRÉDITS PRD (et tout ses fabuleux/euses graphistes), turmblr, google image. DOUBLE COMPTE ? nope, not yet ;)

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A. Maeva Harris

A. Maeva Harris
À SF depuis : 24/09/2017
Messages : 3 Dollars : 3


Trust me, don't hesitate

plonge, plonge et oublie tout
6h45. Le réveil sonne et deux mains manucurées se mettent à frotter des yeux encore endormis. Elle ne les a fermés que depuis trois heures, mais c’est une habitude. Elle sort du lit, enfilant un déshabillé afin de ne pas parader en chemise de nuit dans sa chambre. Une habitude assez idiote en somme, car personne d’autre ne pouvait la voir. Cette chambre d’hôtel hors de prix lui offrait bien une intimité descente. C’est un tic qu’elle avait copié de sa mère, Marie. Cette dernière était née dans le sud de la France, pays où Ariane avait vécu jusqu’à sa majorité. Elle se rappelait très bien la longue chevelure blonde de sa mère, jurant atrocement avec le vêtement bleu criard. Bien sûr, elle ne portait pas de telles couleurs, mais elle avait hérité de la même pudeur coquette que sa génitrice.

Elles avaient au moins cela en commun.

Ses pas la dirigèrent vers la salle de bain, observant le reflet d’une femme que personne ne voyait comme cela. De légères cernes lui tombaient des yeux mais rien qu’un peu de maquillage ne saurait corriger. Ses cheveux étaient légèrement ébouriffés mais elle n’était pas détentrice d’une tignasse indomptable. Non, là aussi, elle était chanceuse. Ce qu’elle préférait par-dessus tout chez elle, c’était ses yeux. De grands yeux bleus dont elle n’hésitait pas à se servir.

Être une femme était déjà compliqué, tous les moyens sont bons pour réussir en tant que tel.

Sa main se porta sur la glace, brisant le reflet de son propre visage afin d’ouvrir le placard que la glace renfermait. A l’intérieur, beaucoup de boites. Beaucoup trop de boites. Nocives, mais tellement nécessaires…

« Papa, pourquoi est-ce que tu prends tous ces médicaments. » Du haut de ses neuf ans et demi, Ariane n’était pas idiote. Elle avait compris certain principes fards de l’existence. Et la prise de médicaments était nécessaire à une personne étant malade. Or, son père, John Harris, n’était pas malade. Il ne semblait pas malade en tout cas. Pourtant, elle le voyait tous les matins ingurgiter les trois mêmes comprimés au petit déjeuné.

Il les posait même à côté de son café.

« Tu verras lorsque tu seras plus grande. » Et Raphaël, son grand frère, la regardait alors avec l’air de dire qu’elle n’était définitivement pas très fûtée. Non, elle était très fûtée au contraire. Bien plus que lui d’ailleurs. Elle l’aimait beaucoup, énormément, mais il n’était pas le plus curieux des garçons. « Je peux en prendre moi aussi ? » Un sourire complice avec son père, un regard d’interrogation de son grand frère et un cri d’effroi de sa maman.

Mais elle savait bien qu’un jour ou l’autre…Elle ferait comme son père.


7h40. La voilà dans le restaurant de l’hôtel, déjà en train de programmer sa journée sur son Ipad, tout en sirotant son café au lait. Deuxième poison qu’elle ingurgitait tous les jours depuis un peu plus de dix ans. Une habitude qu’elle partageait avec son frère, cette fois. Il était resté en France, malgré leur ambition de conquérir le monde. Il était PDG d’une boite de communication dont elle ne savait décidément plus le nom, mais qui semblait lui faire faire fortune. Que demander de mieux ? Ariane voulait plus. Elle voulait de l’argent évidemment, mais elle voulait de la reconnaissance, elle voulait se sentir utile et efficace.

Tu es trop talentueuse pour gâcher ta vie.

Tous les sacrifices qu’elle avait faits, tout cela n’était pas en vain. Très jeune, elle avait compris qu’elle suivrait les traces de son père. Le monde des affaires l’attirait énormément. Et c’est sans surprise qu’elle avait commencé à accompagner son père en voyage d’affaire. Son paternel était anglais natif, et même si les Harris vivaient à Paris, il était toujours très étroitement lié à son pays natal. Aussi personnellement que professionnellement. Ariane et son frère furent donc très rapidement bilingues, élevés dans le respect de leurs deux pays d’origines. Et concernant la cadette, le monde politico-économique est rapidement devenu une passion. Elle avait toujours été douée pour la communication, une excellente oratrice. Elle était douée dans tout ce qu’elle entreprenait car elle refusait (et son père d’autant plus) l’échec. Ecole ? Hors de question de ne pas être première de sa classe. Piano ? Elle avait sauté des niveaux au conservatoire. Equitation ? Elle remportait plus de compétitions qu’elle n’avait de place pour afficher ses récompenses.

La fille parfaite de son papa.

Enfin presque.

8h10.  Son taxi n’allait pas tarder. Elle décida tout de même de passer aux toilettes, avant de se lancer dans une nouvelle journée emplie de stress et de décisions difficiles…

Tout ce qu’elle aime.

Nous étions dans la mauvaise période du mois.

« Je suis en retard. » John observa sa petite fille, qui n’était plus si petite que cela de toute évidence, avec un mélange de circonspection et d’indignation. « Tu ne t’es pas protégée ? » De son point de vue, il était impensable que Ariane ait pu commettre un tel acte d’irresponsabilité. « Si. » Ah. Alors, c’était juste un mauvais coup du sort. Un sacré mauvais coup du sort même.

« Tu es trop talentueuse pour gâcher ta vie. »

La discussion était close.


Elle n’avait pas voulu avorter. Cela s’était transformé en véritable guérilla avec son père. Elle était d’accord avec lui, elle était trop jeune à l’époque, pour être mère. Elle s’apprêtait à partir aux Etats-Unis, là où elle désirait s’accomplir professionnellement. Et du haut de ses dix-huit ans, être enceinte n’allait pas lui ouvrir de portes. Aucunes même.

Mais elle se sentait incapable d’avorter.

Alors elle avait repoussé son voyage d’un an. Elle avait mené sa grossesse à terme puis avait fait adopter l’enfant. Elle s’était éloignée de son père, de sa famille. Elle avait volontairement créé cette barrière qui aujourd’hui encore semblait infranchissable. Pour un enfant qu’elle ne reverrait probablement jamais… Mais cela avait été au-dessus de ses forces. Vraiment très au-dessus. Depuis lors, son corps avait une autre image pour elle. Elle avait des relations intimes, mais… Mais elle ne pouvait oublier qu’elle avait accouché d’un petit être, d’un tout petit être qu’elle avait fait…

Puis lâchement abandonné.

Elle n’avait jamais été lâche, sauf ce jour-là. Lâche et égoïste.

8h23. Les claquements de ses talons résonnaient dans le hall de l’hôtel. Elle enfila prestement ses lunettes de soleil avant de franchir la porte vitrée la menant à l’extérieur de son habitation. Le taxi l’attendait, comme tous les jours depuis qu’elle était entrée dans cette nouvelle entreprise.

Une nouvelle journée. Un nouveau but. Un nouveau défi.

Est-ce qu’elle finirait par s’en lasser ?
 
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 ARIANE MAEVA HARRIS (Katheryn Winnick)






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