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 Don't judge a book by its cover. (Rafe)


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Rose Clarkson

Rose Clarkson
À SF depuis : 24/08/2017
Messages : 11 Dollars : -4


J'avais pris une de mes rares journées de libre pour accompagner ma fille et sa classe pour une sortie pédagogique, à l'aquarium. Je n'aimais pas beaucoup les poissons, ni même les animaux d'ailleurs, mais pour une fois, j'avais l'occasion de partager un bon moment avec ma fille. Avec mon travail, j'avais rarement le temps de faire autre chose que la coucher le soir, et encore, parfois, je travaillais jusque tard dans la nuit. Elle s'en plaignait souvent, mais je n'arrivais pas à décrocher de mon boulot. Pour moi, être avocate, c'était une fierté, et il fallait en être à la hauteur. Gagner, encore et toujours, ne jamais rien lâcher, rabaisser ses ennemis et ses adversaires plus bas que terre.

Mais aujourd'hui, pas de boulot à l'horizon. Seulement les poissons et ma fille, émerveillée par chacune des espèces qu'elle pouvait voir. Je m'ennuyais personnellement à mourir, mais peu m'importait. Il ne s'agissait que d'une après-midi, et le bonheur de Jennifer était tout pour moi. Quand la fin de la journée approcha, les enfants, les enseignants et les accompagnants s'approchèrent de la sortie, et les petits sortirent leur goûter, attendant que certains parents viennent chercher leur rejeton. Dehors, certains parents patientaient déjà. Ma fille m'attrapa par la manche. Maman, c'est lui le papa de Damian ! Elle pointait du doigt une des personnes qui attendait la permission de récupérer leur enfant, un homme terriblement sérieux, brun, et l'air fermé. J'avais prévu de m'entretenir avec lui. La semaine dernière, en allant récupérer ma fille, j'avais vu cet enfant, chétif, l'air assez perdu, mais surtout avec un plâtre au bras et de grosses égratignures sur le visage. Jennifer m'avait dit que ça n'était pas la première fois qu'il revenait avec un gros bleu ou un bandage. Lorsqu'il récupéra son fils, je l'interceptais, avant qu'il s'en aille. Monsieur ! Je voudrais vous parler. Vous pourriez me dire pourquoi votre fils arrive en cours blessé ? Ma fille me parle souvent de lui, elle me dit qu'il a souvent des coups. Vous savez que battre son enfant est passible de prison ? Et les prisonniers n'aiment pas beaucoup ceux qui s'en prennent aux enfants.
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Who cares if one more light goes out?
Rafe Sierra

Rafe Sierra
Who cares if one more light goes out?
À SF depuis : 07/08/2017
Messages : 365 Dollars : 307


L'alarme de son téléphone retentit dans le vide intersidéral de son salon. Allongé sur le canapé, Rafe ouvrit difficilement les yeux, épuisé par sa nuit de travail. Elle n'avait pas été de tout repos, et à force de travailler la nuit, il perdait petit à petit la notion du temps, et son énergie par la même occasion. Il devait être seize heures, enfin c'était ce qu'il se souvenait avoir mis sur le réglage de l'alarme. Il se redressait, las, passant sa main sur son visage, comme si ça allait le réveiller un peu plus. Mais l'agent de police n'était pas dupe, ça n'allait pas être aujourd'hui qu'il se lèverait d'une traite, pleinement réveillé et alerte. L'homme resta assis là, le regard dans le vide, pendant deux bonnes minutes, alors que son alarme sonnait à nouveau parce qu'il ne l'avait pas désactivée. Elle le tira de ton état second, et il se rappela que si son téléphone l'avait réveillé de si bonne heure, c'était pour une raison bien précise. Ni une ni deux, il prit dans sa chambre des vêtement plus adaptés à la vie sociale et ferma son domicile à clé, après avoir passé une caresse au chat, qui était de passage. Il serait plus rapidement arrivé en voiture, mais il laissa son Aston Martin au garage, Rafe savait que son fils adorait prendre le tramway, alors c'est ce qu'il prit pour arriver devant l'aquarium, là où il devait le récupérer.

Il arriva un quart d'heure avant l'heure prévue devant l'aquarium. Le père célibataire préféra attendre à l'extérieur, il se souvenait avoir plutôt honte quand ses parents venaient le chercher, lui et son frère, lorsqu'ils étaient plus jeunes. Peut-être se faisait-il des idées par rapport à son propre enfant, mais quoiqu'il en fût, il patienta tranquillement dehors. Je vis Damian apparaître, avec ses camarades et leurs accompagnateurs, dans le hall. Il semblait ravi, et c'était beaucoup dire pour lui. Il souffrait du syndrome d'Asperger, qui le rendait assez hermétique aux émotions et aux centres d'intérêt extérieurs. Il n'affichait donc pas un énorme sourire sur son visage, mais son aisance motrice rendait compte de son bien-être. L'enfant était plus généralement renfermé sur lui-même, les bras serrés sur son corps, le regard vers le sol. Mais il regardait autour de lui, il communiquait même avec ses camarades. Un sourire s'afficha sur le visage de Rafe sans même qu'il s'en aperçoive. Il fallait dire que le policier n'avait jamais vraiment eu de raison de se réjouir, mais son fils faisait ressortir ses meilleurs côtés, un peu malgré lui. Un des accompagnateurs fit signe aux parents, et Rafe s'approcha pour récupérer son fils, qui se jeta dans ses bras sans se poser de questions. Il souleva l'enfant de sept ans, qu'il serra dans ses bras, en tournant les talons. Il se fit couper dans sa lancée, alors qu'il lui demandait où il voulait aller après l'école.

« Monsieur ! Je voudrais vous parler. Vous pourriez me dire pourquoi votre fils arrive en cours blessé ? Ma fille me parle souvent de lui, elle me dit qu'il a souvent des coups. Vous savez que battre son enfant est passible de prison ? Et les prisonniers n'aiment pas beaucoup ceux qui s'en prennent aux enfants. » Il ne put s'empêcher de rire nerveusement. D'un seul coup, la colère avait remplacé la joie. Il posa son fils par terre, le tenant par la main, et passa sa main libre assez sèchement sur sa bouche et son menton. Il laissa échapper un nouveau rire, presque silencieux, et un rictus moqueur s'afficha sur son visage. « Excusez-moi, je vous connais ? De quel droit osez-vous insinuer que... Que je bats mon fils ?! Il a toujours été maladroit, il trébuche très facilement. » Rafe se retenait clairement d'exploser à la face de cette femme et de son ton hautain, mais il voulait surtout éviter d'effrayer son fils. « Je n'ai pas à me justifier. Mêlez-vous de ce qui vous regarde, ça sera déjà assez. » Damian laissa une moue déformer son visage, apeuré par l'énervement de son père. Rafe le prit à nouveau dans ses bras en le serrant, pour le rassurer, et se retourna pour partir. « Allez on y va bonhomme, tu veux aller aller où ? »
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