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 i knew you were trouble when you walked in (blake)


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Queen de la CB
Blake Lawson

Blake Lawson
Queen de la CB
À SF depuis : 06/09/2017
Messages : 55 Dollars : 169


« impressionnant. comment ça se fait que tu t'es lancée là-dedans? ça te plaît, ou c'était juste un revenu financier? » Bonne question. Tu t’es pas franchement lancée de toi-même. « On est venu me chercher… J’ai été repérée, alors j’y ai pas trop réfléchi. J’me suis dit que c’était un moyen de voir autre chose. » C’est pas une grande passion, mais ça te déplait pas non plus. Puis ça te permet de voir une autre facette de la mode, en plus du magazine. « Mais c’est sûr que ça aide. »  Ca t’a permis de ne pas trop galérer pour te trouver un logement une fois les études finies. T’as pas eu besoin de ruiner tes parents non plus.
Quand tu lui parles de son honnêteté, il éclate de rire, et bon dieu que ça fait du bien. Un rire franc et sincère qui te fait sentir bien, sans que tu saches vraiment pourquoi. Mais ce rire, t’as envie de continuer à l’entendre. Tu le regardes s’allumer une cigarette, avec une désinvolture naturelle qui lui est propre. Mais personne ne lui dit rien. Et t’es prête à parier que personne ne lui dit jamais rien. « tu penses pas que c'est une bonne chose de garder une part de mystère? » « Si… Ca attire. » avoues-tu avec un sourire en coin. « Mais j’aime la franchise. C’est comme ça aussi qu’on sait si on peut compter sur les gens. » Mais ce serait mentir que de dire que le mystère n’est pas apprécié. Au contraire. Faut juste réussir à trouver le juste milieu. Tu peux pas gérer un mec qui ne dit jamais rien, et où tu te fais quinze mille scénarios pour tenter de savoir ce qu’il s’est passé. Du moins, c’est ce que tu crois. Mais il finit par lacher quelques informations. Des bribes d’infos. La Sicile, New York, San Francisco, les boites, la nuit…  « parier sur quoi, mon origine? mon milieu? » « Ouais. Que tu vives la nuit… Je l’aurais deviné. » avoues-tu en souriant. En même temps, c’est ben dans un club de striptease que tu l’as connu. Lui, le patron de cette entreprise. Tu le connais ce monde là. Les soirées organisées par les agences de mannequinat… Les mecs qui vivent plus la nuit que le jour, qui changent de filles comme ils changent de chemises. Une chaque soir, en fonction de l’humour, de la boite… Au hasard. « les filles.. pas forcément. pas que, disons. simplement, la nuit. j'suis plutôt du genre nocturne, tout simplement. je vis mieux la nuit. sans pour autant dormir le jour, j'te dirais. mais les soirées, les clubs, l'alcool. les filles aussi, évidemment. le tout avec modération. » tu ris en même temps que lui. Un rire un peu moqueur mais sincère et amusé. « Je m’excuse d’avance, mais modération est pas le premier mot auquel je t’associerais. » Tu glisses doucement ta main sur sa joue, comme pour qu’il fixe son regard dans le tien, et tu la retires. « Y’a quelque chose dans ton regard qui dit tout, sauf modération. » T’aurais voulu en savoir plus. Sur son mode de vie, ce qui l’anime et ce qui a fait qu’il s’est orienté là dedans, mais il enchaine avec ta vie à toi, ton besoin de voyages et de découvertes. Il est peut-être un peu trop doué pour changer de sujet. Mais ça, c’est mal connaitre ton entêtement.
« t'as déjà quitté les états-unis? t'as déjà été en europe? » « Pas énormément… Le Mexique, la République Dominicaine, les Bahamas… Mais jamais l’Europe. C’est beau ? » Ca y est, t’es prête à rêver. T’es prête à ce qu’il te parle de l’Italie, de sa Sicile ou de n’importe quel pays qu’il a visité. T’es prête à t’évader à travers ses récits, qu’ils soient fictifs ou qu’il les ait vécu. Une vraie rêveuse. Une fille qui rêve de voir le monde, de se gaver d’informations et d’expériences. Toujours plus vite, toujours loin. Toujours plus. T’essaie de lui expliquer ce que t’as toujours ressenti, mais t’es pas certaine d’être très claire. T’espères juste qu’il n’a saisi ne serait-ce qu’une infime partie de ton charabia. Mais à toi d’en savoir plus. Pourquoi ces villes, pour quitter l’Italie. Pourquoi. Il prend son temps, et t’aimerais savoir ce qu’il te cache. S’il veut juste faire durer le suspense, ou s’il essaie de trouver une manière de dire les choses convenablement en gardant de côté ce qui l’arrange. De ce que ton instinct te dit, tu penches pour la seconde option. Mais qui sait ? Il veut peut-être seulement profiter de sa clope. « j'pense que c'était un peu comme toi.. j'avais envie de voyager, peu importe combien j'aime la sicile, j'voulais bouger, découvrir de nouveaux trucs, et honnêtement, quel meilleur endroit que new york pour se lancer dans les clubs? puis.. y a eu quelques histoires, des trucs de la vie qui font que j'ai préféré partir et trouver un nouvel endroit, tout simplement.
haussement d'épaules. j'm'en suis bien sorti, madame? »
Un léger sourire en coin et tu hausses les épaules. « Pas trop mal. Mais je reste sur ma faim. Les parties qu’on ne dévoile pas sont toujours les plus intéressantes… » laches-tu en rapprochant légèrement ton visage, comme si ça allait te permettre de le cerner un peu mieux. Ou alors tu deviens juste parano. Ce serait bien une première. Alors qu’il fait signe au serveur, tu lui signifies par la même occasion que tu reprends aussi la même chose. « ils s'appellent comment tes chiens? » T’es surprise du changement de sujet plus que radical, mais comme à chaque fois qu’on évoque tes bébés, y’a un sourire sincère qui s’affiche sur tes lèvres. « Ghost et Lady. Game of Thrones. » laches-tu en guise d’explication en souriant, comme s’il s’agissait d’un plaisir coupable. Le serveur vient déposer vos boissons, et tu fais tinter ton verre contre celui de Celio. « A cette soirée. Et cette chasse aux informations. » lances-tu en rigolant avant d’en prendre une première gorgée.

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Celio De Luca

Celio De Luca
À SF depuis : 09/09/2017
Messages : 23 Dollars : 97


blake et l'écriture, la recherche d'informations, le journalisme. puis blake et le mannequinat. l'inattendu pas franchement surprenant. blake et ses grandes jambes, blake et sa plastique de rêve. blake et la mode finalement, tout simplement. j'hoche la tête en l'écoutant, je fais mine de comprendre ce que c'est que de vouloir s'émanciper financièrement et d'avoir du mal à le faire. je pense que je m'en sors même plutôt bien.
viennent les questions à mon propos, sur le milieu dans lequel je vis, d'où je viens, le pourquoi, du comment, le quand. je tente d'y répondre, sans me faire prendre au piège, sans lâcher une information de trop, sans paraître froid par l'absence de réponse non plus. dire une vérité, juste une vérité incomplète.
et la main de blake vient se poser sur ma joue, l'espace de quelques secondes, et c'est comme si tout dégringolait autour de moi. comme si je me retrouvais dans une chute interminable, le coeur qui se soulève de la vitesse, de l'adrénaline, tout qui devient flou soudainement autour et l'incapacité à se concentrer vraiment, mes yeux toujours perdus dans les siens.
je souris légèrement et attrape sa main dans la mienne avant qu'elle ne s'éloigne trop.
- je connais la modération, j'oublie juste souvent de l'utiliser. je suis un mec beaucoup trop entier pour me brider.
beaucoup trop. je suis incapable de me brider, de me restreindre, et je n'en ai même nullement l'envie, pour être très honnête. non, vraiment pas.
les sujets changent à nouveau, je tente de ramener la conversation autour d'elle encore une fois en sachant pertinemment que ça ne durera pas bien longtemps, non. je souris à nouveau quand elle me demande si l'europe est belle. encore un sourire différent dans mon panel. un sourire doux, un peu nostalgique, un peu fier, patriotique. le genre de sourire qui se fait beaucoup trop rare, si on demandait l'avis de ma mamma.
- c'est magnifique. tu adorerais, j'en suis certain. l'architecture est complètement différente, beaucoup plus romantique. la mer aussi, est différente, plus claire, souvent plus calme, plus.. hm.. turchese. tu adorerais, oui c'est clair. je pourrais t'y mener, tu sais. en sicile, partout en italie, même. à paris, aussi, c'est incontournable.
le celio entier, le celio plein, sans demi-mesure, qui veut bien s'offrir, et offrir le monde entier, qui décrocherait les étoiles, si l'envie lui prend.
putain, j'me reconnaitrais presque pas, à parler comme ça.
moment de silence, grand silence, gros blanc, presque gênant, mûre réflexion, léger déballage de vie sans trop d'étalage, et sourire à sa réponse. évidemment, qu'elles sont les plus intéressantes. évidemment que je ne te les dévoilerais pas, aussi.
- ghost et lady. game of thrones.
elle sourit, presque timidement, et une sorte de grimace me fend les lèvres, suivie d'un haussement d'épaules. l'ignorance.
- j'ai aucune idée de ce que c'est.. c'est un jeu vidéo?
nouveau haussement d'épaules. je n'ai pas le temps de me sentir con ou gêné de ne pas savoir, le serveur débarque avec nos nouveaux verres, et j'en profite pour allumer une nouvelle cigarette. je trinque avec blake.
- à ces petits plaisirs de la vie, et nos futures sorties.
à notre future histoire en laquelle tu ne crois peut-être pas encore, qui durera le temps qu'elle durera. à nous, tout ce qu'on s'est caché, et qu'on ne découvrira jamais.
à ton sourire ravageur, à tes yeux perçants, et à tes jambes interminables que je rêverais d'avoir entre mes mains.
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Queen de la CB
Blake Lawson

Blake Lawson
Queen de la CB
À SF depuis : 06/09/2017
Messages : 55 Dollars : 169


T’aimes son regard un peu perdu, ce geste de ta part qui le perturbe l’espace d’un bref instant. C’est seulement quelques brèves secondes, mais perceptible. Ses yeux, tu t’y perds aussi, pourtant t’essaies tant bien que mal de garder les pieds sur terre. Ca semble bien trop simple d se laisser aller avec lui. Un moment d’inattention, et tu serais presque à lui tendre tes lèvres. Presque. C’est presque irrationnel. Tu le connais pas. Pa vraiment. Tu sais rien de lui, si ce n’est les bribes d’informations qu’il s’autorise à révéler. T’es même pas certaine qu’il soit honnête. T’en doute. Partiellement. T’allais pour retirer ta main, mais il vient l’attraper avec la sienne. T’es surprise, mais tu souris encore comme une andouille. Une andouille qui s’amuse un peu trop à cette soirée. « je connais la modération, j'oublie juste souvent de l'utiliser. je suis un mec beaucoup trop entier pour me brider. » T’éclate de rire, c’est plus fort que toi. Peut-être que vous vous ressemblez plus que tu ne l’aurais cru. T’as toujours été entière, tu fais pas les choses à moitié. Pas forcément dans l’excès, mais si tu dois faire quelque chose, tu le fais jusqu’au bout, jusqu’à ce que tu sentes que t’en as assez. Tu suis tes limites, pas celles des autres. « Ca, ça me plait. » Aucun doute qu’il va amplifier voire déformer cette phrase, mais après tout, pourquoi pas. Peut-être que ça te gênerait pas tant que ça. C’est toi qui veux expérimenter, toi qui veux ressentir… Alors tu ne peux pas juger quelqu’un qui refuse de se brider. Là où ça pourrait devenir problématique, c’est s’il n’avait aucune limite. Elles peuvent plus larges, plus souples, mais l’absence de limite, ça devient problématique.
Il te questionne et tu réponds, les voyages les quelques pays que t’as visité, mais surtout ce que t’as pas fait. Ce qu’il a vu et les sols que tu rêves de fouler. Les mots qu’il prononce, c’est comme de la musique à tes oreilles. De l’italien. Ca y est, t’y est. T’es loin. Trop loin. Mais tu rêves brutalement à la réalité lorsqu’il dit qu’il pourrait t’y emmener. Non Blake, te fait pas avoir. C’est trop simple, trop facile de tomber pour un mec qui te promet tout ce dont t’as toujours rêvé. Alors t’as du mal à trouver les mots, à lui demander si c’est une blague, ou à lui demander d’acheter les billets d’avion maintenant. Le silence poursuit, et t’es encore un peu perdue. « Vraiment ? » un mot un peu trop plein d’espoir. Plus que tu ne l’aurais voulu. « Tu me connais pas Celio… Et tu voudrais vraiment m’emmener là bas ? » c’est pas un reproche, seulement une question d’une fille qui a un peu trop peur d’être déçue.
Encore un peu perdue, t’essaies de te retrouver tant bien que mal avant qu’il ne te pose une question sur tes chiens. Le sourire heureux un peu idiot revient sur tes lèvres. « j'ai aucune idée de ce que c'est.. c'est un jeu vidéo? » Cette légèrement grimace… Craquant. Trop. Il doit bien être le seul à pas connaitre. Il vit peut-être bien trop la nuit. « Série tv. » T’as pas le temps de développer que le serveur amène vos nouvelles boissons. Vous trinquez, et une fis fois, il t’arrache un sourire. « à ces petits plaisirs de la vie, et nos futures sorties. »  « Nos futures sorties ? T’en prévois beaucoup ? » Curiosité piquée. Peut-être l’excitation avec. Mais t’as pas envie qu’il soit trop sûr de lui non plus. Tu seras pas une conquête d’un soir qu’il affichera sur son tableau de chasse pour ne plus jamais te rappeler. « Ceci dit… Va falloir que je te mette à la page avec Game of Thrones… donc ça risque de nous engager à plusieurs autres sorties. J’peux pas te laisser dans l’ignorance. » dis-tu en rigolant, plus amusée que moqueuse. Et puis, peut-être que t’aimes le défi. De pas juste être comme les autres.


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Celio De Luca

Celio De Luca
À SF depuis : 09/09/2017
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sa main dans la mienne, mon pouce qui glisse délicatement contre le dos de sa main, le charme à l'italienne qui s'apprête à opérer tout seul, d'un geste, d'une caresse, d'un regard, et le sourire de blake qui s'éclaire soudainement, presque brutalement, qui illumine les alentours, les gens, la pièce, le quartier, même. ce sourire qui se retrouve seul au milieu de toute l'horreur du monde, face à mon visage écorché par la brutalité de ma vie, et qui m'engouffre dans son aura de délicatesse, qui m'embarque avec lui et réussit à tirer mes lèvres dans un sourire, fin, le mien, à peine perceptible, et mes doigts qui ne veulent pas lâcher les siens.
la nouvelle confession qui se lâche, un trait de caractère supplémentaire abandonné à ses oreilles. pas de gris, que du noir et du blanc. pas de peut-être, que des oui ou des non. pas de barrières, pas de limites. rien pour m'empêcher de quoi que ce soit. d'haïr à mort, à en tuer, ou d'aimer à la folie, à en faire des folies.
- ça, ça me plaît.
nouveau sourire, plus franc, plus amusé, plus.. carnassier. je lâche sa main, me rapproche de quelques centimètres de blake. plus de proximité, moins de côté étrangers, quitte à m'y perdre, entre ses yeux et son odeur, quitte à m'y jeter entre ses bras.
- ça te plaît, hm? est-ce que ça serait ma vie d'excès qui te plaît? ou.. disons d'un caractère plus général.. moi, qui te plaît?
allez blake, tu peux tout avouer, tu peux le dire. dis-le que tu es à deux doigts de tomber dans mes filets. j'comprendrais, on ne le dira à personne, comme ça personne n'aura à te juger. jette-toi entièrement dans mes bras, promis, je te rattraperais.
- vraiment? tu me connais pas celio… et tu voudrais vraiment m’emmener là bas ?
nouveau sourire. l'ultime sourire de la palette, celui qui vient avec les yeux un peu plissés et les dents qui tentent de faire leur apparition. hochement de tête.
- oui, vraiment. je te connais assez, ça me suffit à vouloir te mener là-bas. c'est quelque chose que tu dois absolument voir dans ta vie, et ça me ferait plaisir d'être celui qui t'y emmène.
allez, dis-oui voyons. laisse-moi te faire voyager, permets-nous de partir en voyage romantique. je te ferais l'amour dans les quatre coins du monde. dis-oui. le fait de ne pas te connaître ne change rien. l'inverse devrait plutôt t'inquiéter.
tu ne me connais pas, ça t'fait pas un peu flipper? j'pourrais être n'importe qui. un psychopathe, un tueur sanguinaire, un mafieux. les trois à la fois, qui sait.
et une fois de plus, la conversation dévie. ses chiens. une série dont je n'ai jamais entendu parler, encore moins visionné. mon manque de connaissances à ce sujet qui a l'air de bien la faire rire.
- nos futures sorties ? t’en prévois beaucoup ?
- des tonnes, t'imagines pas à quel point. pour les prochains mois à venir, peut-être même les années à venir, qui sait.
t'imagines pas où je pourrais te mener, toutes les aventures dans lesquelles tu te lancerais à mes côtés. peut-être que ça serait trop pour toi, sans doute jamais insuffisant. j'sais pas si t'arriverais à suivre le rythme, mais je te promets un avenir piquant.
- ceci dit… va falloir que je te mette à la page avec game of thrones… donc ça risque de nous engager à plusieurs autres sorties. j’peux pas te laisser dans l’ignorance.
je ris, un rire léger. je finis mon verre d'une traite et hoche la tête, légèrement.
- d'accord, d'accord, ça me va. si tu t'y prends bien, t'arriveras peut-être même à me faire regarder.
pour ça encore faudrait-il que j'ai envie de rester enfermé à regarder la télé. encore faudrait-il que je n'aie pas la bougeotte et l'envie de sortir constante. encore faudrait-il que je ne te saute pas dessus à peine installé sur le canapé, aussi.
ça, ça serait bien le plus dur.
alors c'est promis, t'acceptes, on va se revoir? on va accomplir de grandes choses, j'te promets.
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Queen de la CB
Blake Lawson

Blake Lawson
Queen de la CB
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Des informations qui filtrent, deux personnes qui tentent de se connaitre sans pour autant réellement se dévoiler. Le jeu devient délicat mais d’autant plus intéressant. Ta main lachée, il se rapproche dangereusement, et tes yeux se fixent sur ses lèvres. Quelques secondes à peine, mais déjà trop longtemps pour que ça ne passe inaperçu. « ça te plaît, hm? est-ce que ça serait ma vie d'excès qui te plaît? ou.. disons d'un caractère plus général.. moi, qui te plaît?» Ton sourire s’agrandit et t’as sacrément envie de rire. Pas pour te moquer, mais ce que c’était prévisible… Alors à ton tour, rapproches ton visage, tes lèvres à quelques millimètres à peine des siennes, consciente que la tension entre vous plus que palpable. « Disons que c’est… un trait de caractère qui me plait. » t’es consciente de pas exactement répondre à sa question, et c’est bien là le but. Ce serait bien trop simple. Pourtant, il est aisé de lire entre les lignes, et de savoir que c’est plus lui qui te plait de manière générale que son style de vie à proprement parlé. Même si, l’un ne va pas sans l’autre. Pas vraiment. Tu te recules légèrement, avant que la tentation ne soit trop grande. En réalité, elle l’est déjà. Une seconde d’inattention et tu te retrouvais contre lui.
Et c’est ce qui pourrait rapidement arrivé s’il ne s’arrête pas de parler de voyages, de pays que tu veux découvrir et de choses qui font rêver. S’évader, une aspiration qui te tient depuis que t’es gosse. Et voilà qu’il est là, l’italien, à te proposer sans la moindre retenue de te faire voir son pays, ses terres et ses traditions. Pas de moqueries, pas d’amusement, juste une sincérité qui te prend par surprise. Ce serait bien trop simple de t’avoir et de te décevoir avec des promesses vides. « oui, vraiment. je te connais assez, ça me suffit à vouloir te mener là-bas. c'est quelque chose que tu dois absolument voir dans ta vie, et ça me ferait plaisir d'être celui qui t'y emmène. » « Me déçois pas. Pas là-dessus. C’est tout ce que j’ai voulu faire depuis que j’suis môme. » Une sincérité qui contraste avec ce jeu auquel vous vous adonné depuis le début. Peut-être même depuis votre rencontre sans même que tu ne le réalises vraiment. Mais la réciproque est valable. Tu le connais pas non plus. Pas vraiment. Pas assez. Et pourtant, tu ne doutes pas un seul instant que découvrir quoique ce soit avec lui serait des plus intéressants. Pas de place à l’ennui. Juste une vie à 200km heure. Ce serait sans doute loin de te déplaire. Comme cette proposition de continuer à se voir à peine masquée. « des tonnes, t'imagines pas à quel point. pour les prochains mois à venir, peut-être même les années à venir, qui sait. » tu ris et replantes ton regard dans celui de l’italien. « Et à part ça… T’avais aucun plan ? » demandes-tu en référence à votre conversation de tout à l’heure. « On verra si tu me supportes encore. » Ton whisky coca porté à tes lèvres et tu te dis que t’es obligée de refaire sa culture populaire. Game of Thrones. Tout le monde sait ce que c’est. Tout le monde ne regarde pas, mais tout le monde en a entendu parler. Et puis, c’est une bonne excuse pour lui faire comprendre que tu ne vois aucun inconvénient à le revoir une nouvelle fois. Ou même plusieurs fois. « d'accord, d'accord, ça me va. si tu t'y prends bien, t'arriveras peut-être même à me faire regarder. » « si je m’y prends bien ? Je vais m’y prendre comme une chef et tu voudras plus bouger tes fesses du canapé. En fait, tu voudras rien faire d’autre que continuer à regarder. Ou quelque chose comme ça. » dis-tu en rigolant. T’es pas certaine qu’il arrive à rester en place plus de deux épisodes d’affilés –toi non plus d’ailleurs s’il est à côté de toi- mais t’es prête à tenter le coup.


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Celio De Luca

Celio De Luca
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ses yeux qui divaguent contre mes lèvres, qui se laissent aller à les observer, nos lèvres proches, peut-être trop proches, et l'envie irrépressible de l'embrasser qui m'envahit subitement, qui me brûle la gorge, qui lance toute une fanfare de picotements contre ma bouche, son visage qu'elle rapproche encore un peu et ses mots qui parviennent à peine à mes oreilles, suffisamment pour me faire un peu sourire, suffisamment pour me faire en vouloir encore plus.
et pourtant. pourtant, un self-control m'habite, une retenue venue de dieu-sait-où, une retenue qui ne me correspond pas, qui ne m'appartient pas, qui m'empêche de faire ce que mon coeur me dit de faire. mon cerveau qui a probablement déraillé et m'empêche peut-être de faire quelque chose qu'il estimerait comme une connerie.
comme si d'habitude, j'en faisais jamais, des conneries.
putain.
un sourire partagé et la voilà qui se recule à nouveau. l'occasion perdue, éloignée, disparue. l'occasion qui se représentera probablement plus tard mais plus maintenant. putain, va savoir ce qu'il me prend. normalement, j'aurais pas cherché à savoir tout ça, à parler autant, à me retenir autant. normalement, à cette heure-ci, elle serait déjà entre mes draps en train de crier et de supplier tout ce qu'elle pourrait. et pourtant.
le sujet de conversation changé, mes origines qui viennent au milieu de la conversation, ma terre natale et les voyages qui font battre mon coeur plus fort. la perspective de les partager avec blake et de partager surtout, avec elle, un bout de ma vie trop mouvementée, qui avance à un rythme effréné. sans doute trop pour elle. peut-être juste assez. jamais trop pour moi.
- me déçois pas. pas là-dessus. c’est tout ce que j’ai voulu faire depuis que j’suis môme.
léger sourire, un brin rassurant, un brin prometteur.
- je te décevrais probablement, blake, à propos de tout un tas de choses, mais jamais pour ça. je te le promets, je te le jure sur tout ce que j'ai de plus cher. je t'y emmènerais. dès que tu le voudras, dès que tu le pourras. et autant de fois que ça te plaira.
ne me crois peut-être pas, mais je suis un homme de parole. si je dis que je vais le faire, alors je vais le faire. tu vivras certainement tout un lot de déceptions avec moi, de ça j'en suis persuadé. mais pas à ce propos, ça non.
on pourrait vivre tout un tas de choses, goûter à la vie pleine, toute entière, telle qu'elle est, se voir des millions de fois sans se lasser, faire des millions de choses sans penser qu'on aurait assez d'une seule vie pour pouvoir le faire. tant que j'arrive à ne pas trop te décevoir, je crois.
- et à part ça… t’avais aucun plan ?
je souris, à la limite de rire.
- aucun. tout me vient subitement, soudainement. j'y avais pas pensé, bien sûr.
cette fois, je ris, pour de bon.
- on verra si tu me supportes encore.
nouveau sourire. l'inverse pourrait tout aussi bien être vrai, tu sais. j'suis pas sûr que t'arriverais à me supporter bien longtemps. j'ai un sale caractère, j'ai des tendances à être le plus gros connard que la terre ait jamais porté, j'suis peut-être trop entier. j'sais pas ça serait pas toi, qui serait la première à lâcher.
- si je m’y prends bien ? je vais m’y prendre comme une chef et tu voudras plus bouger tes fesses du canapé. en fait, tu voudras rien faire d’autre que continuer à regarder. ou quelque chose comme ça.
mon rire accompagne le sien. douce mélodie qui perce le son ambiant du bar, qui contraste avec le reste, avec la tension toujours autant présente entre nous deux.
- te fais pas trop d'espoirs non plus.. j'aimerais peut-être, mais j'tiens pas en place, il faut savoir ça.
j'ai une vie trop vive, et trop peu de temps à m'accorder pour accepter de rester des heures au canapé à regarder une série. pas le temps, pas l'envie. pas l'énergie, étrangement. c'est pas moi, tout simplement.
mais peut-être pour elle, j'accepterais de rester sans sortir, sans fêter. qui sait.
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Queen de la CB
Blake Lawson

Blake Lawson
Queen de la CB
À SF depuis : 06/09/2017
Messages : 55 Dollars : 169


Un rapprochement, des yeux qui se cherchent, des regards qui se posent sur les lèvres, tentés, guidés par un désir grandissant. Pourtant, vous vous retenez tous les deux. Faut pas se mentir, tu le tentes, tu le cherches, mais tu franchis pas la ligne. Blake l’allumeuse, pendant un dixième de seconde. Blake qui s’amuse et qui se lache un peu. Blake qui le pousse encore un peu. Tu joues avec le feu, juste un peu, mais bordel que c’est tentant. Il est juste là, à attendre que ça, son sourire en coin et ses yeux emplis de malice. Mais t’es surprise de voir qu’il résiste, qu’il bouge pas. Pas assez. Il reste en place, à te fixer, à se torturer. C’est peut-être bon signe. Ou peut-être que tu rêves.
Moment passé. Quelques instants figés dans le temps avant que la réalité ne reprenne ses droits. Une discussion banale, presque sérieuse. Trop sérieuse. Des rêves évoqués, de la nostalgie, des souvenirs, et des espoirs que tu projettes déjà. « je te décevrais probablement, blake, à propos de tout un tas de choses, mais jamais pour ça. je te le promets, je te le jure sur tout ce que j'ai de plus cher. je t'y emmènerais. dès que tu le voudras, dès que tu le pourras. et autant de fois que ça te plaira. » t’arrives pas à retenir ton sourire, il filtre malgré toi, malgré tout. Tu t’y vois déjà, à découvrir l’Italie. Florence et ses restes de la Renaissance… Florence, berceau de l’art… Rome et son antiquité… Sienne et le Moyen-Age… Naples et Pompéï… La Sicile, ses odeurs, ses paysages, sa manière de vivre. Puis tu finis par hausser les épaules. « Personne n’est parfait. J’te demande pas de l’être. Tu serais chiant. » laches-tu en riant. « J’veux juste pas être déçue là-dessus. Les rêves, ça doit pas se briser. » Ca te briserait le cœur d’espérer de voir le reste du monde et de rester coincée ici. Tu l’aimes San Francisco. Enormément. Mais parcourir l’Europe, c’est quand même autre chose. « Puis si tu me déçois trop sur autre chose, t’en fais pas, moi j’te rentre dedans. » ajoutes-tu avec un large sourire. Au moins ça donne le ton. Si t’as un truc à dire, tu le dis… que ça soit à lui ou à un autre. Tu doutes pas un seul instant qu’il est du genre à se laisser faire, mais t’es aussi persuadée que les gens font toujours ce qu’il veut, quand il le veut. Avec toi, c’est autrement. C’est pas toujours comme ça, et autant qu’il le sache directement. Faut voir le positif, ça met un peu de défi.
« aucun. tout me vient subitement, soudainement. j'y avais pas pensé, bien sûr » T’éclates de rire à ton tour. « Faudrait y mettre un peu plus de conviction. T’es pas crédible. Pas du tout. Zéro pour le côté acteur. » laches-tu en rigolant. T’as dû mal à te calmer, et y’a ton sourire qui quitte pas tes lèvres alors qu’il prévoit déjà des sorties sur plusieurs années. Ca se trouve, il te supportera plus. C’est pas que t’es désagréable, mais faut en avoir de l’énergie pour te suivre. Faut avoir les nerfs bien accrochés pour toujours tout comprendre avec toi. Mais pourquoi pas. Après tout, il a une série presque entière à rattraper. Et on rigole pas avec ça. Pas toi en tout cas. Puis ça le fait rire, alors c’est déjà un bon point.  « te fais pas trop d'espoirs non plus.. j'aimerais peut-être, mais j'tiens pas en place, il faut savoir ça. » « J’te ferais tenir en place. J’suis têtue. Ou alors je t’assomme… Me sous-estime pas…Je trouverai » laches-tu amusée, un sourire sur le coin des lèvres. Ceci dit, t’es pas franchement sérieuse pour le coup de l’assommement.


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 i knew you were trouble when you walked in (blake)
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» Blake Lawson (Maya Stepper)» BLAKE ☾ I need waves, I need waterfalls, I want rushing currents

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