À SF depuis : 23/08/2017 Messages : 42 Dollars : 127 |
involontairement ton pied s'était écrasé contre celui de la jeune femme. le téléphone qu'elle avait dans les mains était au sol désormais. surprise par le choc, elle avait dû le lâcher et cela ne faisait qu'accentuer ta culpabilité. tu espérais sincèrement qu'il n'est rien et lorsqu'enfin elle le prit dans ses mains, un soupire de soulagement se faufila à travers tes lèvres en voyant qu'il ne possédait aucune égratignure. comme si tu avais retenu ton souffle le temps qu'elle se baisse pour le récupérer et voilà que tu pouvais à nouveau respirer normalement. tu lui souris enfin, peut-être le karma voulait-il que tu parles avec cette jeune femme. il y a tellement de monde. tu ris presque face à cette évidence. puis tout ces stands et cette odeur comment résister. je suis hardin, hardin adler et vous ? que tu demandes alors tout en avançant au fil du mouvement de la queue. ce n'était pas le moment de te laisser déconcentrer par cette jeune femme au risque de te faire prendre la place. surtout que ton ventre commençait à gargouiller, manifestant ainsi ta faim. @Ondine McAvoy |
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À SF depuis : 23/08/2017 Messages : 133 Dollars : 58 |
Le festival, ça fait plusieurs jours que je l’attends celui là. Y’a rien de mieux dans la vie que la bouffe et la musique alors c’était à ne pas louper. J’ai même posé un jour de congé pour cet évènement. J’ai des collègues qui doivent venir me rejoindre, mais plus tard dans la soirée. En attendant je suis livrée à moi même. Ca ne me dérange pas, j’aime bien être toute seule. Je me prends un bout de pizza à un stand, avec un gobelet de coca. J’ai pas particulièrement faim mais je profite qu’il n’y ait pas trop de monde. Je me dirige vers une des scènes, mes mains sont pleines entre la pizza et le coca. Je m’avance un peu dans la foule parce qu’il y a de la place entre les gens. Je me positionne à un endroit qui m’a l’air tranquille et je continue de manger ma pizza. J’écoute le groupe qui passe, je ne le connais pas alors j’essaie de voir si ça me plaît ou pas. Je n’ai pas le temps de me concentrer dans le morceau qu’ils jouent que je me fais bousculé et je renverse presque la moitié de mon coca sur moi.
« Fuck ! »
Je me tourne vers la personne responsable et je me rends compte qu’elle aussi s’est fait bousculer et qu’elle s’est juste retrouvé sur moi au passage. Je sais que ce sont les aléas des concerts mais ça me fait chier d’être déjà tâché alors que je viens d’arriver.
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À SF depuis : 30/08/2017 Messages : 18 Dollars : 66 |
Un festival. Ce n’était pas vraiment le genre de truc où Liberty aimait se rendre. Mais pour une fois, et c’était particulièrement rare ces derniers temps, elle avait un peu de temps libre entre deux rendez-vous. Alors même si ce n’était pas le genre de trucs qu’elle aimait, elle pourrait au moins aller manger un morceau et profiter de la musique. Elle n’avait pas du tout la tenue appropriée pour ce genre d’événement. Journée de travail rimait avec talons aiguilles et robe moulante, sa tenue de travail quoi. Mais bon, elle ne resterait pas longtemps. Elle s’y rendait donc et il fallait dire qu’il y avait du monde. Pas mal de monde, plus que ce à quoi elle s’attendait. Peu importe, ce n’était pas un problème. Elle ne faisait pas vraiment attention aux personnes qu’elle croisait. Elle avait simplement envie d’aller manger un morceau, de se poser quelque part, et rien d’autre. Elle s’en allait faire un stand de nourriture européenne, et prenait un plat de lasagne. Manger des choses dans une espèce de boîte en carton, ce n’était pas son truc du tout, mais déjà que sa tenue ne l’aidait pas à se fondre dans la masse, elle n’allait pas faire d’histoire. Peu importe. Elle prenait son plat et allait s’installer un peu plus loin dans l’herbe. Elle avait envie de profiter de la musique. Elle posait sa veste dans l’herbe, et s’asseyait sur cette dernière. Elle galérait un peu, merci les chaussures à talons. Elle s’asseyait, la musique était plaisante, les premières bouchées de lasagne aussi. Ce n’était pas une mauvaise idée d’être venue, en y réfléchissant. Et puis elle ouvrit son sac pour en sortir son téléphone, histoire de vérifier l’heure qu’il était. Problème, impossible de trouver son téléphone. Elle vidait son sac, rien. Elle regardait autour d’elle, là où elle était assise, rien. C’était impossible, elle ne pouvait pas avoir perdu son téléphone. Elle se levait, ne réfléchissait même pas, abandonnait son plat de lasagne, et revenait sur ses pas. Elle remarquait une personne qu’elle avait vu pendant qu’elle faisait la queue et se dirigeait vers cette personne. « Excusez moi, est-ce que vous auriez vu un téléphone quelque part par hasard ? » demanda-t-elle. Elle n’était pas du genre à aborder des inconnus, mais là, c’était une question de vie ou de mort. ouvert à qui voudra |
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