NOM(S)KAHN-EDELSTEIN, les noms de sa mère et de son père combinés. Le même que toute sa fratrie. PRÉNOM(S)BILLIE,en hommage au père de son père. NORAH, avec ses origirines du moyen-orient, i lfallait qu'elle ait un prénom les représentant. Au même titre que son grand-frère s'appelle Sacha et Isaac. ÂGEVINGT-TROIS ANS, la petite dernière de la famille, celle qu'on écoute jamais parlé. DATE ET LIEU DE NAISSANCE le 15 mars 1994, à San Francisco. NATIONALITÉAMERICAINE, de père en fille. STATUT CIVILCELIBATAIRE, depuis des années, elle n'est jamais tombé amoureuse. ORIENTATION SEXUELLEBISEXUELLE, on est en 2017, plus besoin de tabous aujourd’hui. Elle s’est toujours dit qu’on ne choisit pas qui on aime MÉTIEREDITRICE JUNIOR, fière détentrice d’un diplôme de littérature, Billie a poursuivie sa passion de la littérature en devenant éditrice junior dans une maison d’édition depuis quelques mois Elle tente de monter les échelons tant bien que mal, telle l’ambitieuse qu’elle est. CLASSE SOCIALE Pauvre, aspirante moyenne. CARACTÈRE râleuse, joviale, téméraire, fantastique, impétueuse, anxieuse, perfectionniste, sarcastique, autoritaire, exubérante, ouverte, persévérante, ambitieuse, têtue, roule un peu trop souvent des yeux, peste, tête en l’air et parfois tête à claques, adorable, moqueuse, femme enfant.
(01) Son prénom est un hommage au père de son père, Billy qui est à l’origine de la rencontre de ses deux parents. Il a été stylisé en Billie pour une consonance plus féminine, son deuxième prénom est Norah en hommage a sa grand-mère paternelle qu’elle n’a jamais connu à contrario de ses frères et soeurs. (02) Sa famille n’est pas de toute repos. Elle a un grand frère Gabriel de dix ans son aîné, les jumeaux Vee et Sacha lié comme les doigts de la main et enfin Hannah qui la dépasse de trois ans. C’est la petite dernière de cette sacrée famille, celle à qui on aimait bien tirer les cheveux et qu’on n’écoutait pas pas parler. Elle est surnommée « Canard » par ses frères et soeurs, du à son statut de vilain petit canard de la famille. Elle détestait ce surnom puis s’en est accommodé au fil du temps. Ils sont les seuls à pouvoir l’appeler ainsi. (03) Billie est une experte en série télé, enfin toutes celles des années 90. elle connaît tous les épisodes de F.R.I.E.N.D.S par cœur et les a vu plus de dix fois. Elle a d’ailleurs un pyjama à l’effigie des personnages principaux de la série, ainsi qu’une énorme tasse à café avec le logo de la série. Un cadeau qu’elle s’est offert d’elle-même à elle-même pour son dernier anniversaire. Elle se considère comme une Chandler. Elle est aussi fan de 90120, Melrose Place, Buffy the Vampire Slayer.. Plus c’est rétro et cheap, plus elle adore. (04) Petite, elle tombe amoureuse des livres et de la littérature. Petite dernière, elle était souvent sur la touche ses frères et soeurs étant déjà passés par là. En grandissant, les livres sont devenus un moyens pour Billie de vivre de nouvelles aventures. Prenant exemple sur sa soeur Hannah qui lisait beaucoup, la jeune femme s’était laissé bercé par ses milliers d’histoires qu’on raconte avec des étoiles dans les yeux. (05) Billie a parfois des petits tocs de nourriture. Lorsqu’elle mange des m&m’s ou des Skittles, elle commencent toujours par tous les rouges puis les autres couleurs. Une habitude qu’elle a pris à sa mère. (06) On pourrait dire que la petite brune est une maniaque de l’hygiène, elle fait partie des rares personnes à se laver les dents plus de trois minutes et son petit appartement est toujours impeccablement bien rangée. En même temps, elle n’y passe que très peu de temps et il est si petit que sa propreté est bien facile. (07) Toujours pressée, toujours en mouvement elle ne s’accorde qu’un seul luxe par jour. Il faut toujours qu’elle bouge, qu’elle fasse quelque chose de ses dix doigts. Beaucoup pense que c’est à cause de toute la caféine qu’elle ingurgite par jour. Une vraie droguée, si elle avait la possibilité, la jeune femme vivrait avec une intraveineuse de café. (08) On dit souvent que certains rires sont communicatifs, c’est le cas de la jeune femme. Elle rigole pour un rien et un rien la fait rire. Billie est une fille quelque peu ingénue toujours prête à découvrir de nouvelles choses et faire rire la galerie. C’est une de ses plus grandes qualités. Billie a aussi toujours un réplique sous le coude, répondre du tac-au-tac est devenue une seconde nature. Et c’est bien nécéssaire lorsqu’on est la petite dernière d’une grande fratrie. (09) Quand elle avait une six ans, c’était une vraie petite peste. Et qui dit petite peste, dit bagarres, crêpages de chignon et coup tordues. Un jour, elle n’a pas hésité à écraser son vieux chewing-gum dans les cheveux de sa grande soeur pendant qu’elle faisait la sieste. Comme ça, simplement car il n’avait plus de gout. La mère d’Ophelia s’en est rendu compte une heure plus tard et a du offrir à sa fille une belle coupe de cheveux express tandis que la petite fille a écopé d’une punition au coin pendant deux bonnes heures. (10) Elle est allergique aux fraises et ce, depuis toujours. Une seule fraise ingurgitée et elle gonfle comme une très grosse montgolfière. La mère de Billie se rappellera d’un séjour express aux Urgences avec un malencontreux goûter d’anniversaire. (11) Bisexuelle assumée, Billie ne se cache pas de ses attirances. Très ouverte d’esprit, elle peut draguer et se faire drague autant que pas les femmes que les hommes. Pour la jeune femme, on ne tombe pas amoureux d’un sexe mais d’une personne. Sa plus longue histoire a été avec une fille au moment où sa grande soeur commençait à assumer son homosexualité. Billie est aussi bien la soeur de son frère, lors d’une soirée arrosée Sacha et elle ont draguer la même fille. Evidemment aucun des deux n’est rentrée avec elle et aujourd'hui ils en rigolent beaucoup. (12) Avoir les cheveux foncé dans la famille Edelstein est un trait de caractère qui se passe de génération en génération. Son père après les cheveux foncés, comme ses frères et soeurs, ses parents et grands-parents avant lui. Idem, les membres de sa fratrie sont sous bruns/châtains foncés. Billie ne fait pas exception à la règle. A vingt-ans voulant se démarque de cette image de vilain petit canard, cette image de petite dernière, la jeune femme a voulu se teindre les cheveux en blonde. Blond platine même, une version féminine de Draco Malfoy. Mauvaise idée. La décoloration avait failli lui ruiner les cheveux, une première couche avait appliqué ses cheveux. Commençant à blanchir ses cheveux jusqu’à l’arrivée de sa mère. Elle était rentré dans la salle de bain pile au bon moment. Cependant, la première couche de coloration avait déjà fait son chemin et Billie resta avec des cheveux plus clairs pendant plusieurs mois. (13) Malgré leurs différents et différence, les enfants Kahn-Edelstein feraient tout les uns pour les autres. Ca pouvait aller de porter de la chapeau pour un verre cassé jusqu’à faire de la prison pour l’autre… Depuis plusieurs années, un rituel s’est installé entre eux. Chaque deux semaines, ils dinent tous ensemble. Restaurant, Fast-food chez Hannah ou bien une soirée fajitas peu importe, ils sont tous au rendez-vous. Ils partagent leurs vies, les désagréments et les petits histoires. C’est une manière pour la famille d’être ensemble. Leurs caractères sont aux antipodes les uns des autres, ils se seraient sûrement perdus de vue sans ce rituel. (14) Sa grande soeur Hannah est l’un de ses modèle dans la vie. Leurs métiers se ressemblent beaucoup et la brune aspire à être aussi calme et réfléchie que sa grande soeur. Billie est aussi proche de sa petite nièce Mia, qu’elle garde de temps en temps lorsque sa soeur a besoin. Proche du statut de femme enfant, Billie est toujours prête à l’amuser faire des grimaces et lui acheter des cadeaux débiles qui font du bruit et qui rendent sa soeur folle de rage. (15) En grande rêveuse, Billie voudrait écrire un livre avec son propre nom sur la couverture. Elle voudrait mettre toutes les idée de mondes dystopique qui se bousculent dans sa tête sur papier. Peu confiante d’elle-même, pour le moment ses écrits sont contenus dans son ordinateur.
SF, tu l'aimes ou tu la quittesBorn and raised comme on dit. Billie et sa famille ont toujours vécue à San Francisco et en grandissant la jeune femme a appris a aimer la ville comme sa maison, comme une partie de son coeur. Plus jeune, sa famille eu des problèmes à joindre les deux bouts, maintenant elle s’en sort même si Billie vit un peu dessus de ses moyens. La brune y est depuis sa plus tendre enfance et compte y rester encore quelques années non pas seulement à cause de famille ou de son métier. Elle s’y sent juste bien. On dit que …… quote quote. Elle n’efface pas pourtant ce besoin de voyager dans le futur, New-York, le Tahj Mahal, la grande muraille… Mais plus tard. Beaucoup plus tard.
tell me something i don't knowPSEUDO hellfire. PRÉNOM écrire ici. ÂGE 23 ans (depuis hier ) PAYS Paris c'est un pays. INVENTE/SCENARIO inventé avec les autres folles de la famille Edelstein. OÙ AS TU CONNU LE FORUM? c'est la faute de Morgane. CRÉDITS écrire ici. DOUBLE COMPTE ? aucun.
Billie Kahn-Edelstein
À SF depuis : 23/08/2017 Messages : 185 Dollars : 112
Do you know what your problem is? You can’t live with the idea that someone might leave.
My hands are shaking as if they know how to tap out the sound of my heart breaking. (2001) Une famille qui se brise, reste briser pour toujours. Le décès d’un père, le manque d’un être cher si jeune reste une souffrance. Encore plus pour une petite fille de sept ans. Billie était bien trop jeunes et voyait les larmes coulaient le long des joues de sa mère et ses frères et soeurs. On lui avait expliqués sur son papa ne reviendrait plus. Que les anges l’avait repris avec eux dans le ciel. Là où vont tous les autres anges. « Pourquoi ? » avait-elle alors demander. Personne ne savait pourquoi.. C’était arrivé c’est tout, c’était la vie. Personne ne pouvait l’exprimer avec raison. Comment dire à une enfant de sept ans que son papa ne reviendra pas la border le soir ou la prendre dans ses bras pour faire l’avion à cause d’un bête accident du travail. Le jour de l’enterrement, toute de noir vêtue, on avait intimé à Billie de ne pas venir à la cérémonie funéraire de peur qu’elle ne puisse pas supporter le choc du cercueil. La petite fille avait accepté, toujours un peu dans le floue de la situation. Restée dans la maison familiale avec les vieilles tantes et les cousins éloignés qu’elle connaissait mal. La petite fille s’était réfugié dans le placard de son père, emmitouflé dans un vieux pull de son père ne voulant voir personne à part lui. Gabriel, l’ainé, son ange gardien avait tenté de lui expliquer avec toute la sagesse qu’un grand frère pouvait avoir. De dix ans son ainé, il représentait une seconde figure paternelle pour la petite fille. Et à partir de ce jour, sa seule figure paternelle avec Sacha de cinq ans son ainé. « Tu sais ma Billie, papa nous aimait très fort. Il faisait parti des meilleurs et parfois c’est les meilleurs qui doivent partir avant qu’on soit grand. Il faut que tu sache une fois, même s’il n’est pas là, il veillerai toujours sur toi et sur nous tous. » Aussi maladroit que Gabriel ait pu être, la jeune Billie avait compris, prenant son frère dans ses bras. Elle laissa couler ses larmes alors que les autres membres de la fratrie les avait rejoint. Ils étaient là tous les cinq, dans un petit placard se serrant les uns contre les autres. Comme-ci un câlin de groupe pourrait les aider à atténuer la douleur de cette perte.
★ ★ ★
I have lived a thousand lives and I’ve loved a thousand loves. I’ve walked on distant worlds and seen the end of time. Because I read. (2007) En fermant son livre pour la dernière fois, la jeune Billie âgée alors de treize ans prit une grande respiration. Et comme à chaque fois qu’elle terminait de lire elle se demanda ce qu’elle allait faire de sa vie maintenant qu’il était fini. Au bien sur, elle avait une pile de livre à lire aussi grande qu’elle. Des livres qu’elle chinait dans des brocantes, qu’elle récupérait de ses frères et soeurs, qu’elle se faisait prêtait. Elle traitait les livres comme la prunelle de ses yeux. Chaque livre ayant sa propre histoire à raconter, ses propres émotions à faire partager. Lorsqu’on vient d’une famille qui fait du bruit, lorsqu’on est la dernière, les livres sont le dernier rempart qu’une adolescente peut avoir. Tombée amoureuse des livres après le décès de son père, Billie n’a plus jamais lâchée un livre. Elle se construit ainsi avec eux et se forgent une imagination débordante. A ce jour, son livre préféré reste Alice aux Pays des Merveilles et ses dérivés. Elle a lu tellement d’histoires inspirée de ce conte qu’elle aurait pu l’écrire elle-même. Les personnages, la morale, les idées qui transcendent des générations. Reposant son livre sur l’étagère, l’adolescente eut une idée brillante. Ecrire elle-même. Sa propre histoire, son propre monde, ses propres émotions. S’asseyant derrière l’écran du vieil ordinateur familiale Billie ouvrit une page blanche et commença à écrire. C’était maladroit et parfois bourré de fautes d’orthographe. Mais au bout d’une heure, la brune avait écrit plusieurs pages d’idées et de personnage. Puis en relisant, elle décida de toute effacer. D’un coup, d’un seul, trouvant son travail peu à la hauteur d’un génie comme celui de Lewis Carroll. Puis elle recommença, tentant de créer un monde originale, de toute pièces. Sa mère lui disait toujours Rome ne s’était pas construite un jour et la jeune femme continuerai d’écrire jusqu’à ce que son livre à elle soit prêt.
★ ★ ★
You are imperfect, you are wired for struggle, but you are worthy of love and belonging. (2014) « C’était ta première fois avec fille, je me trompe ? » demanda Carla à Billie en remontant le drap sur son corps dénudé. Billie rougit en la regardant, percé à jour. Dans son dortoir de l’université des vêtements féminins jonchaient le sol signe d’un échange passionné. « Ca se voyait tant que ça ? J’ai déjà eu des amourettes… mais oui, tu es la première… » répondit l’étudiante sure d’elle. Elle pensait évidemment à Meadow, qu’elle avait beaucoup apprécié à l’époque du lycée mais qui l’avait rejeté faute de sentiments ou faute d’assumer d’avoir aimé quelqu’un du sexe opposé. Billie quant à elle avait toujours ressenti de l’attirance envers les hommes et les femmes. D’abord pour Lucas, puis Meadow, puis quelques baisers échangés avec une fille de son cours de surf. Carla était sa première fille mais pas sa première fois. « Ca s’est vu… mais ça ne veut pas que ce n’était pas bien. Je t’ai déjà vu embrasser un des garçons de fraternité l’autre soir… Tu es quoi ? » demanda-elle en regardant le plafond de la chambre. Billie s’allongea à côté d’elle. Elle se savait bisexuelle et l’assumer. Dans une ville aussi ouverte que San Francisco, on pouvait être qui on voulait à n’importe qu’elle moment de sa vie. L’étudiante en lettres l’avait compris depuis longtemps. Ses opinions étaient tranchés depuis son adolescence. « Ah tu parles de Noah ? Ce n’était rien, un simple défi entre amis. Mais la réponse à ta question est bisexuelle. Pas bi-curieuse, je te vois venir. Je suis pas de ces hétéros qui veulent avoir l’expérience universitaire avec une fille. J’aime les filles. J’aime les garçons. J’aime le contact humain. » Sa réponse était ferme, claire et concise. Comme un discours qu’on répète devant son miroir qu’on veut se donner de l’assurance avant un grand moment. Carla fut soufflée de sa répartie et sa réponse, B. déposa un baiser sur sa joue afin de lui signifiait que même si elle avait déjà embrassé des garçons par le passé, si elle était avec elle complètement nue dans un lit ce n’était pas juste pour jouer. Carla et Billie sont restés presque un an ensemble. Jusqu’à ce que que les études et les passions les séparent. La jeune femme ne fut pas triste lorsque Carla la quitta. A son grand désespoir, elle l’appréciait beaucoup mais n’avait pas réussi à tomber amoureuse d’elle, comme elle était tombée amoureuse de Billie. Depuis, Billie enchaînent les aventures jusqu’à ce qu’un amour, autre qu’un amour des livres lui tombent réellement dessus.
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We didn’t talk about anything heavy or light. We were just there together. And that was enough. (2017) La famille Edelstein avait une tradition à laquelle ils ne dérobaient jamais. Diner en famille, tous les quatres (cinq avec Mia la fille d’Hannah) une fois toutes les deux semaines. Et ça pouvait être tous: une soirée tacos, une restaurant ou se faire livrer des pizzas. Au fil du temps, ils étaient passés maîtres dans l’art de rendre une simple pizza aux pepperonis un moment de partage et de communion familiale. L’idée était venu de Billie en lisant un livre pour son mémoire. Dans cette famille déchirée, la seule idée de partager un repas réussissait à les réunir. Et c’était pareil pour sa famille. Après les drames, les incarcérations, les enfants, l’homosexualité refoulée, une mère qui avait tout sacrifé pour eux, les enfants Kahn-Edelstein en avait vu des belles. Mais ils restaient soudés - la plupart du temps. Ce soir, ils s’étaient tous retrouvés dans le petit appartement de Billie à Tenderloin dans le sud de la ville. La benjamine de la famille avait découvert un nouveau restaurant mexicain et avait fait livrés des tonnes de nourriture pour ce soir et elle avait aussi des nouvelles à annoncer. Hannah et Mia furent les premières arrivée comme d’habitude et Billie les enlaça avec fougue. « Oh vous êtes toujours aussi belles.. Surtout toi ma Mia, tu vas devenir plus belle que ta maman. » dit-elle en passant les mains dans les cheveux de sa nièce. « Merci de nous recevoir ce soir canard » répondit sa soeur ainé. Encore ce surnom. Celui qui la suivait depuis l’enfance. Aujourd’hui Billie n’était plus le vilain petit canard de la famille, elle avait grandie, s’était assagie - presque -, elle avait finie sa crise d’ado et commençait à prendre conscience de sa vie d’adulte. C’était sans comptait sur les grands qui ne manquerait jamais de l’appeler par ce surnom. « Avec plaisir, pour une fois que j’ai rangé » dit-elle en riant. Pour une fois, Billie avait vraiment rangé son petit appartement. Plus de livres, de manuscrit qui se mêlaient avec les vêtements propres et sales. Vee et Sacha les jumeaux arrivèrent à quelques minutes d’intervalles. Billie venait d’une famille d’en-retards mais les repas en famille était une occasion où ils étaient tous à l'heure. « J’ai tellement faim que je pourrai en manger deux comme toi. Où est la bouffe ? » avait demandé son frère Sacha en ouvrant la porte. Toujours dans la délicatesse celui là. Vee quant à elle était venu avec des desserts et gâteaux comme à son habitude. « Tu n’aurais pas du, on va encore avoir des restes pour une semaine » ria-Billie en la remerciant. « Pas grave, ça te mettra du gras sur ce corps tout frêle ! » avait répondu Vee du tac au tac. Les tacos coulaient à flots, entre sauce épicée, extra Guacamole et Doritos cette famille avait un gros appétit et ne s’en cachait pas. Billie profitait de ses moments pour prendre des nouvelles de la vie de tout le monde, souvent perdue dans son monde de livres elle négligeait de les rappeler et le diner en famille était le moment parfait. La fin du repas approchait, il était pour la jeune femme de faire saconfession. En effet, Billie avait passé un long moment au téléphone avec leur mère il y aie ça quelque jours et voulait informer les autres de ce qu’elle savait. « Maintenant que nous avons tous le ventre bien remplis j’ai quelque chose à vous annoncer. » Toutes les têtes se retournèrent vers elle, comme ci elle avait annoncé qu’elle se marier ou qu’elle était enceinte. « J’ai eu maman et… Maman va bien Hannah ne fait pas ta tête d’inquiétée. Gabriel sort dans quelques jours. C’est confirmé, il sort sur bonne conduite. » La nouvelle fit l’effet d’une bombe. Leur frère ainé sortait de prison après dix ans loin de sa famille. Leur famille allait être réunis malgré leurs différence, leur non-dits et ça risquait d’être des retrouvailles explosives.
Alva Hansen
modératrice
À SF depuis : 07/08/2017 Messages : 127 Dollars : 120
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My hands are shaking as if they know how to tap out the sound of my heart breaking. (2001) Une famille qui se brise, reste briser pour toujours. Le décès d’un père, le manque d’un être cher si jeune reste une souffrance. Encore plus pour une petite fille de sept ans. Billie était bien trop jeunes et voyait les larmes coulaient le long des joues de sa mère et ses frères et soeurs. On lui avait expliqués sur son papa ne reviendrait plus. Que les anges l’avait repris avec eux dans le ciel. Là où vont tous les autres anges. « Pourquoi ? » avait-elle alors demander. Personne ne savait pourquoi.. C’était arrivé c’est tout, c’était la vie. Personne ne pouvait l’exprimer avec raison. Comment dire à une enfant de sept ans que son papa ne reviendra pas la border le soir ou la prendre dans ses bras pour faire l’avion à cause d’un bête accident du travail. Le jour de l’enterrement, toute de noir vêtue, on avait intimé à Billie de ne pas venir à la cérémonie funéraire de peur qu’elle ne puisse pas supporter le choc du cercueil. La petite fille avait accepté, toujours un peu dans le floue de la situation. Restée dans la maison familiale avec les vieilles tantes et les cousins éloignés qu’elle connaissait mal. La petite fille s’était réfugié dans le placard de son père, emmitouflé dans un vieux pull de son père ne voulant voir personne à part lui. Gabriel, l’ainé, son ange gardien avait tenté de lui expliquer avec toute la sagesse qu’un grand frère pouvait avoir. De dix ans son ainé, il représentait une seconde figure paternelle pour la petite fille. Et à partir de ce jour, sa seule figure paternelle avec Sacha de cinq ans son ainé. « Tu sais ma Billie, papa nous aimait très fort. Il faisait parti des meilleurs et parfois c’est les meilleurs qui doivent partir avant qu’on soit grand. Il faut que tu sache une fois, même s’il n’est pas là, il veillerai toujours sur toi et sur nous tous. » Aussi maladroit que Gabriel ait pu être, la jeune Billie avait compris, prenant son frère dans ses bras. Elle laissa couler ses larmes alors que les autres membres de la fratrie les avait rejoint. Ils étaient là tous les cinq, dans un petit placard se serrant les uns contre les autres. Comme-ci un câlin de groupe pourrait les aider à atténuer la douleur de cette perte. 
I have lived a thousand lives and I’ve loved a thousand loves. I’ve walked on distant worlds and seen the end of time. Because I read. (2007) En fermant son livre pour la dernière fois, la jeune Billie âgée alors de treize ans prit une grande respiration. Et comme à chaque fois qu’elle terminait de lire elle se demanda ce qu’elle allait faire de sa vie maintenant qu’il était fini. Au bien sur, elle avait une pile de livre à lire aussi grande qu’elle. Des livres qu’elle chinait dans des brocantes, qu’elle récupérait de ses frères et soeurs, qu’elle se faisait prêtait. Elle traitait les livres comme la prunelle de ses yeux. Chaque livre ayant sa propre histoire à raconter, ses propres émotions à faire partager. Lorsqu’on vient d’une famille qui fait du bruit, lorsqu’on est la dernière, les livres sont le dernier rempart qu’une adolescente peut avoir. Tombée amoureuse des livres après le décès de son père, Billie n’a plus jamais lâchée un livre. Elle se construit ainsi avec eux et se forgent une imagination débordante. A ce jour, son livre préféré reste Alice aux Pays des Merveilles et ses dérivés. Elle a lu tellement d’histoires inspirée de ce conte qu’elle aurait pu l’écrire elle-même. Les personnages, la morale, les idées qui transcendent des générations. Reposant son livre sur l’étagère, l’adolescente eut une idée brillante. Ecrire elle-même. Sa propre histoire, son propre monde, ses propres émotions. S’asseyant derrière l’écran du vieil ordinateur familiale Billie ouvrit une page blanche et commença à écrire. C’était maladroit et parfois bourré de fautes d’orthographe. Mais au bout d’une heure, la brune avait écrit plusieurs pages d’idées et de personnage. Puis en relisant, elle décida de toute effacer. D’un coup, d’un seul, trouvant son travail peu à la hauteur d’un génie comme celui de Lewis Carroll. Puis elle recommença, tentant de créer un monde originale, de toute pièces. Sa mère lui disait toujours Rome ne s’était pas construite un jour et la jeune femme continuerai d’écrire jusqu’à ce que son livre à elle soit prêt. 
You are imperfect, you are wired for struggle, but you are worthy of love and belonging. (2014) « C’était ta première fois avec fille, je me trompe ? » demanda Carla à Billie en remontant le drap sur son corps dénudé. Billie rougit en la regardant, percé à jour. Dans son dortoir de l’université des vêtements féminins jonchaient le sol signe d’un échange passionné. « Ca se voyait tant que ça ? J’ai déjà eu des amourettes… mais oui, tu es la première… » répondit l’étudiante sure d’elle. Elle pensait évidemment à Meadow, qu’elle avait beaucoup apprécié à l’époque du lycée mais qui l’avait rejeté faute de sentiments ou faute d’assumer d’avoir aimé quelqu’un du sexe opposé. Billie quant à elle avait toujours ressenti de l’attirance envers les hommes et les femmes. D’abord pour Lucas, puis Meadow, puis quelques baisers échangés avec une fille de son cours de surf. Carla était sa première fille mais pas sa première fois. « Ca s’est vu… mais ça ne veut pas que ce n’était pas bien. Je t’ai déjà vu embrasser un des garçons de fraternité l’autre soir… Tu es quoi ? » demanda-elle en regardant le plafond de la chambre. Billie s’allongea à côté d’elle. Elle se savait bisexuelle et l’assumer. Dans une ville aussi ouverte que San Francisco, on pouvait être qui on voulait à n’importe qu’elle moment de sa vie. L’étudiante en lettres l’avait compris depuis longtemps. Ses opinions étaient tranchés depuis son adolescence. « Ah tu parles de Noah ? Ce n’était rien, un simple défi entre amis. Mais la réponse à ta question est bisexuelle. Pas bi-curieuse, je te vois venir. Je suis pas de ces hétéros qui veulent avoir l’expérience universitaire avec une fille. J’aime les filles. J’aime les garçons. J’aime le contact humain. » Sa réponse était ferme, claire et concise. Comme un discours qu’on répète devant son miroir qu’on veut se donner de l’assurance avant un grand moment. Carla fut soufflée de sa répartie et sa réponse, B. déposa un baiser sur sa joue afin de lui signifiait que même si elle avait déjà embrassé des garçons par le passé, si elle était avec elle complètement nue dans un lit ce n’était pas juste pour jouer. Carla et Billie sont restés presque un an ensemble. Jusqu’à ce que que les études et les passions les séparent. La jeune femme ne fut pas triste lorsque Carla la quitta. A son grand désespoir, elle l’appréciait beaucoup mais n’avait pas réussi à tomber amoureuse d’elle, comme elle était tombée amoureuse de Billie. Depuis, Billie enchaînent les aventures jusqu’à ce qu’un amour, autre qu’un amour des livres lui tombent réellement dessus. 
We didn’t talk about anything heavy or light. We were just there together. And that was enough. (2017) La famille Edelstein avait une tradition à laquelle ils ne dérobaient jamais. Diner en famille, tous les quatres (cinq avec Mia la fille d’Hannah) une fois toutes les deux semaines. Et ça pouvait être tous: une soirée tacos, une restaurant ou se faire livrer des pizzas. Au fil du temps, ils étaient passés maîtres dans l’art de rendre une simple pizza aux pepperonis un moment de partage et de communion familiale. L’idée était venu de Billie en lisant un livre pour son mémoire. Dans cette famille déchirée, la seule idée de partager un repas réussissait à les réunir. Et c’était pareil pour sa famille. Après les drames, les incarcérations, les enfants, l’homosexualité refoulée, une mère qui avait tout sacrifé pour eux, les enfants Kahn-Edelstein en avait vu des belles. Mais ils restaient soudés - la plupart du temps. Ce soir, ils s’étaient tous retrouvés dans le petit appartement de Billie à Tenderloin dans le sud de la ville. La benjamine de la famille avait découvert un nouveau restaurant mexicain et avait fait livrés des tonnes de nourriture pour ce soir et elle avait aussi des nouvelles à annoncer. Hannah et Mia furent les premières arrivée comme d’habitude et Billie les enlaça avec fougue. « Oh vous êtes toujours aussi belles.. Surtout toi ma Mia, tu vas devenir plus belle que ta maman. » dit-elle en passant les mains dans les cheveux de sa nièce. « Merci de nous recevoir ce soir canard » répondit sa soeur ainé. Encore ce surnom. Celui qui la suivait depuis l’enfance. Aujourd’hui Billie n’était plus le vilain petit canard de la famille, elle avait grandie, s’était assagie - presque -, elle avait finie sa crise d’ado et commençait à prendre conscience de sa vie d’adulte. C’était sans comptait sur les grands qui ne manquerait jamais de l’appeler par ce surnom. « Avec plaisir, pour une fois que j’ai rangé » dit-elle en riant. Pour une fois, Billie avait vraiment rangé son petit appartement. Plus de livres, de manuscrit qui se mêlaient avec les vêtements propres et sales. Vee et Sacha les jumeaux arrivèrent à quelques minutes d’intervalles. Billie venait d’une famille d’en-retards mais les repas en famille était une occasion où ils étaient tous à l'heure. « J’ai tellement faim que je pourrai en manger deux comme toi. Où est la bouffe ? » avait demandé son frère Sacha en ouvrant la porte. Toujours dans la délicatesse celui là. Vee quant à elle était venu avec des desserts et gâteaux comme à son habitude. « Tu n’aurais pas du, on va encore avoir des restes pour une semaine » ria-Billie en la remerciant. « Pas grave, ça te mettra du gras sur ce corps tout frêle ! » avait répondu Vee du tac au tac. Les tacos coulaient à flots, entre sauce épicée, extra Guacamole et Doritos cette famille avait un gros appétit et ne s’en cachait pas. Billie profitait de ses moments pour prendre des nouvelles de la vie de tout le monde, souvent perdue dans son monde de livres elle négligeait de les rappeler et le diner en famille était le moment parfait. La fin du repas approchait, il était pour la jeune femme de faire saconfession. En effet, Billie avait passé un long moment au téléphone avec leur mère il y aie ça quelque jours et voulait informer les autres de ce qu’elle savait. « Maintenant que nous avons tous le ventre bien remplis j’ai quelque chose à vous annoncer. » Toutes les têtes se retournèrent vers elle, comme ci elle avait annoncé qu’elle se marier ou qu’elle était enceinte. « J’ai eu maman et… Maman va bien Hannah ne fait pas ta tête d’inquiétée. Gabriel sort dans quelques jours. C’est confirmé, il sort sur bonne conduite. » La nouvelle fit l’effet d’une bombe. Leur frère ainé sortait de prison après dix ans loin de sa famille. Leur famille allait être réunis malgré leurs différence, leur non-dits et ça risquait d’être des retrouvailles explosives. 
bon courage pour la rédaction de ta fiche ! Hésite pas si tu as la moindre question, on est là pour y répondre 
Et bon courage pour ta fichette 
